Je suis en vacances, enfin et ça me fait très plaisir de revenir par ici vous parler … de mes cours de japonais. Cela va faire un an que j’ai commencé et j’attendais d’avoir fait de vrais progrès pour en parler ici…

Lors de notre séjour au Japon en juillet 2019, j’ai eu un véritable cours de foudre pour ce pays (je vous renvoie à mes nombreux billets à ce sujet), mais j’ai éprouvé aussi une grande frustration : j’ai eu l’impression en effet de passer à côté d’une grande partie de la culture japonaise.  Ne pas pouvoir parler avec les gens, être incapable de lire les panneaux, c’était pénible car les Japonais parlent très peu et très mal l’anglais. Mon mari, lui, connaissait déjà des rudiments de japonais (et puis il parle mandarin et ça lui facilite les choses pour les kanji !) et c’est ce qui nous a permis de communiquer et aussi de nous repérer  au Japon. Même si les panneaux sont parfois en romaji (l’alphabet latin utilisé au Japon),  c’est souvent  écrit tout petit et il faut reconnaître que ce n’est pas facile de s’y retrouver pour des occidentaux. Du coup, je me suis dit que ce serait quand même chouette de revenir au Japon en parlant un peu japonais !L’idée a fait son chemin et en janvier dernier, je me suis mise à la recherche d’un professeur. J’ai fini par trouver la perle rare sur un site de cours particuliers : Yuko !

Je me suis rendue à mon premier cours chez Yuko sans trop savoir à quoi m’attendre…Je me suis retrouvée face à une Japonaise adorable qui m’a d’emblée mise à l’aise et m’a tout de suite parlé en japonais. Au début, elle m’a donné à choisir entre deux manuels : le célèbre Minna no Nihongo  ou bien la méthode Marugoto,

Je dois reconnaître que j’ai opté pour la facilité en choisissant le deuxième manuel, la méthode Marugoto (niveau A1 = débutant) qui, me semble-t-il propose une initiation plus progressive…

Au début, Yuko m’a fait apprendre les formules de politesse, bonjour, au revoir, enchanté etc… Petit à petit elle a abordé les points de grammaire, les verbes, les particules. La conjugaison est plutôt facile par rapport au français mais les particules sont plus difficiles : impossible de faire une phrase sans les utiliser ! A chaque cours, je dois faire des phrases racontant mon week-end, mes horaires de travail, de repas etc… J’ai le cerveau en ébullition !

Parallèlement il m’a aussi fallu apprendre à écrire en japonais :

– les hiragana : le premier syllabaire qui consiste en 50 sons écrits phonétiquement (on peut aussi en combiner certains entre eux pour produire d’autres sons)

– les katakana : l’autre syllabaire utilisé pour retranscrire les mots d’origine étrangère.

J’ai consciencieusement étudié ces deux syllabaires et je ne vous cache pas que c’est du boulot : j’ai rempli des pages et des pages, passé des heures à lire et relire mes tableaux. Résultat : j’arrive maintenant à déchiffrer les hiragana et les katakana même si je dois constamment les réviser car je les oublie très vite ! J’ai placé des tableaux les représentant sur mon frigo par exemple, ou près de mon ordi pour les revoir dès que j’ai un peu de temps. Il faut aussi savoir les écrire en faisant les traits dans l’ordre…je fais mes pages d’écriture régulièrement.

J’ai trouvé deux applis pour mon téléphone , Hiragana Memorizer et Katakana Memorizer, que je potasse quand je suis dans une salle d’attente par exemple. Elles proposent des quiz et des exercices d’écriture.

Je commence tout doucement les kanji (mais alors tout doucement hein)  et là je sens que ça va être beaucoup plus difficile !

Avec les deux confinements, il a fallu arrêter les cours en face à face mais je continue à voir Yuko sur Zoom une heure par semaine et ça marche très bien. Ce cours est devenu comme une respiration dans ma semaine, un moment d’évasion juste pour moi que j’apprécie énormément.  En plus, pour moi qui suis prof, c’est très agréable de me retrouver dans la peau d’une élève. Apprendre une langue nouvelle est très enrichissant, je suis comme les enfants qui commencent à savoir lire et j’essaie de déchiffrer tout ce qui me tombe sous la main. Alors, pour le moment, ce sont plutôt des livres pour enfants hein… mais il faut bien commencer quelque part ! Travailler régulièrement, voilà le secret…

Je regarde aussi beaucoup d’émissions en japonais sur Netflix : les télé-réalités  comme Terrace House, les émissions de cuisine, les films de Miyazaki, Takahata ou Makoto Shinkai, tout y passe.  J’attrape un mot, une expression par ci par là et ça me met en joie !

Un an plus tard, je peux dire que j’ai fait des progrès même si je n’en suis qu’au début de la découverte de cette langue magnifique. J’ai hâte de pouvoir retourner au Japon !

P.S: Un grand merci à Yuko, mon professeur de japonais pour sa patience et sa gentillesse. ありがと !

さようなら!

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