Lundi dernier, nous avons enfin été libérés de notre périmètre des 10 kilomètres… L’occasion pour moi, qui étais en vacances après mon fils, de prendre quelques jours rien que pour moi à Landévennec. Bon, en vrai, il fallait que je voie l’artisan qui va changer la fosse septique (c’est le côté glamour de la vie à la campagne !) mais j’en ai profité pour aller me balader car j’avais grand besoin de prendre l’air. La météo avait prévu un temps pourri, mais il y a eu du soleil tous les jours et juste quelques averses. Ces périodes de confinement me font encore plus apprécier les grands espaces et j’apprécie encore plus les plages de la presqu’île.


J’en ai profité pour découvrir des coins de la presqu’île que je ne connaissais pas , et notamment une très belle plage au pied du hameau de Kersiguénou, juste avant la plage de Kerloc’h. Kersiguénou, c’est encore une plage immense à découvrir à marée basse (d’ailleurs on peut ainsi marcher de la plage de Goulien à celle de Kerloc’h, c’est une belle balade). On aperçoit la pointe de Pen-Hir et les Tas de Pois sur la droite, et la pointe de Dinan sur la gauche.


Le relief tourmenté de la côte est évident ici : des rochers presque noirs aux aspérités coupantes se profilent de toutes parts, et protègent un peu des éléments malgré leur aspect menaçant.


De loin, je les ai aperçus, ces oiseaux un peu bizarres au bec recourbé. ils ont un petit air préhistorique…

C’était la première fois que je les voyais. Au début j’ai pensé à des courlis cendrés mais ceux que j’ai vus étaient assez petits et avaient une calotte sombre, donc je pense, vérification faite sur le Net, que ce sont des courlis corlieux.


Ils étaient en train de manger et avaient l’air d’apprécier le repas. Ils se nourrissent de petits crabes, de mollusques et de vers de vase.

Certains dormaient (d’un oeil et sur une patte) et j’étais visiblement repérée ! Je ne me suis pas trop approchée mais au bout d’un moment, un chien est arrivé et ça a été la panique générale… Ils se sont envolés pour se poser un peu plus haut .

Leur long bec est très utile pour fouiller le sable. Je pense qu’ils ont leurs nids un peu plus haut sur la dune.


Une fois les courlis partis vraiment trop loin, j’ai regardé à mes pieds et j’ai découvert des centaines de tests d’oursins-coeurs (echinocardium cordatum) échoués sur le sable ! J’en avais trouvé un ou deux à Kerloc’h l’été dernier mais là, c’était incroyable d’en voir autant (la tempête de la veille y était peut-être pour quelque chose).


J’en ai ramassé quelques uns mais ai découvert ensuite qu’ils étaient pleins de puces de mer qui sautaient partout…

Une fois chez moi, j’ai tout bien nettoyé (ça m’a pris un certain temps…) et j’en ai maintenant de toutes les tailles. C’est tellement joli, ces oursins, il paraît qu’ils peuvent vivre jusqu’à 20 ans.
D’autres articles sont à venir, car j’ai sillonné la presqu’île pendant ces quelques jours…et ça m’a fait du bien de retrouver Landévennec aussi ! Bon week-end à tous !

Pin It on Pinterest