Je n’étais toujours pas satisfaite de mon deuxième amigurumi (pour l’épisode 1 c’est ici, pour l’épisode 2 c’est ) et j’ai décidé de persévérer. J’ai fait un petit tour chez mes parents, histoire de récupérer quelques crochets supplémentaires, et j’ai attendu un peu. Sur le web, j’ai découvert pas mal de modèles souvent compliqués et j’ai fini par penser à …Totoro !

C’est un de mes personnages préférés dans l’univers du cinéaste japonais Miyazaki. C’est une espèce de chat lunaire qui se métamorphose en toutes sortes de choses et surtout, il y en  a plusieurs ! Le plus facile étant le petit Totoro blanc, j’ai décidé de commencer par lui. Voici les diverses étapes de sa fabrication (le patron se trouve sur ce site):

Il m’a fallu environ deux heures pour le faire.

Après, il se sentait un peu seul, ce petit Totoro, donc je lui ai fait des petits copains hiboux (rien à voir avec Miyazaki). Ils sont hyper faciles à faire (compter une heure pour chaque hibou) et j’ai trouvé les explications sur ce site. J’ai aussi un peu improvisé mais c’est le but de l’exercice…

Du coup j’ai enchaîné avec un autre hibou, un peu plus gros, pour lequel je n’ai pas suivi de patron mais une fois qu’on a compris le principe, c’est très facile. On commence par une base à partir d’un rond:

On augmente le nombre de mailles jusqu’à l’obtention d’un rond de la taille souhaitée puis il suffit de continuer en arrêtant d’augmenter le nombre de mailles et on obtient une sorte de cylindre (pour celui-ci j’ai pris trois couleurs):

Pour les oreilles et le bec j’ai fait comme pour les petits hiboux, et voilà :

En fait c’est une maman hibou !

Photo de famille:

Et pour finir (oui, il a fait mauvais tout le week end!!!), je n’ai pas pu m’empêcher de faire une petite « noiraude » (les petites boules de suie enchantées dans « Totoro » et « Le voyage de Chihiro » de Miyazaki). Trente minutes maxi !

Il faudra que je refasse des petites noiraudes avec de la laine adaptée (un peu mohair) pour obtenir l’aspect  ébouriffé qui les rend si mignonnes. Au fait « noiraude » se dit « susuwatari » en japonais!

L’avantage de faire des amigurumi plus petits est double: on les fait très vite et on peut les transformer en porte-clés, les accrocher à son sac, à son rétroviseur (je n’ai rien contre les petits sapins mais bon…)

Voici donc ma production du week end ! J’ai résolu la plupart des problèmes de mailles trop lâches en prenant un crochet plus fin et en utilisant un rembourrage de bonne qualité.

Et pour finir je vous propose une petite vidéo d’amigurumi qui chantent… je les trouve vraiment craquants:

Très bonne semaine, see you soon!

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