Lors de notre séjour à Londres en mai, nous avons séjourné dans un appartement trouvé via Airbnb. C’est toujours un moment spécial quand on découvre l’endroit où on va passer plusieurs jours de vacances et cette fois encore, nous sommes vraiment bien tombés.


Londres est une ville chère, je ne vous apprends rien, et j’avais choisi un appartement un peu excentré mais pas trop. Il se situe en effet sur l’Ile des Chiens ou Isle of Dogs, près du quartier branché de Canary Wharf, sur les Docklands (les quais).

Nous étions en fait au bord de la Tamise, dans un joli appartement très calme en rez-de-jardin, à quelques mètres de la rivière ! L’origine du nom de l’Ile aux Chiens est assez mystérieuse : on pense qu’il peut s’agir d’une déformation du nom Isle of Ducks (je confirme qu’il y a beaucoup de canards !). Une autre explication : les chiens d’Edouard III auraient pu y être gardés. Ce n’est pas une île à proprement parler mais plutôt un important méandre de la rivière. On dit aussi que de nombreux chiens y sont enterrés. Et vu le nombre de chiens qui sont baladés par leurs propriétaires dans le coin, c’est fort possible.


Dès le premier soir, j’ai eu envie de découvrir les alentours et je suis partie me promener au bord de l’eau.
La première chose qui m’a surprise, c’est la marée ! Effectivement la Tamise suit le rythme des marées et il peut y avoir une amplitude allant jusqu’à 7 mètres…A marée basse on peut croiser des chasseurs de trésor à l’affût des trouvailles rejetées par le fleuve ( ce passe-temps est appelé mudlarking et nécessite un permis).


Il faut faire attention où on met les pieds car on trouve de tout, notamment des objets pointus en métal ou ces pieux qui sont visibles à marée basse. On aperçoit le Millennium Dome sur l’autre rive .


Sinon on y voit beaucoup d’oiseaux et aussi… des renards ! Je n’ai pas pu les prendre en photo car ils étaient trop loin malheureusement.

Pour finir, j’ai fait une rencontre inattendue à Canary Wharf : Paul et son faucon Lemmy, en plein travail ! Ils ont eu la gentillesse de se laisser prendre en photo et j’ai appris que la municipalité de Londres emploie des oiseaux de proie pour intimider les pigeons qui ont tendance à envahir la ville. Lemmy ne chasse pas les pigeons, mais la seule présence de ce prédateur suffit à décourager les oiseaux de s’installer.

Bref, j’ai découvert un quartier vraiment chouette, plein de surprises et quand nous retournerons à Londres, je crois qu’on reprendra cet appartement !

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