Et voilà. On aurait dû passer ce long week-end à Landévennec, et aussi les vacances de printemps qui devaient commencer le 23 avril. Maintenant, les vacances de mon fils commencent dans une semaine et les miennes (qui, elles, n’ont pas bougé) démarreront quand il retournera à l’école !!! J’ai du mal à voir une logique à tout ça…
Du coup j’ai un peu de temps pour trier mes photos et, comme promis, je vous emmène faire une balade que je connais bien, la promenade de Penforn à Landévennec, en contrebas de l’abbaye. Non loin de la maison de mes grands-parents, c’était souvent le soir que nous allions faire cette petite sortie. Enfant, j’ai d’ailleurs longtemps cru que c’était la promenade de Pleine Forme (ce qui n’était pas faux…).
En arrivant sur le Pâl, il faut prendre à droite et on commence une balade très agréable. Le mur d’enceinte de l’abbaye, prolongé par un grillage, borde le chemin sur la droite. Il y avait jadis un four à pain, maintenant en ruines.

En été il fait frais sous les pins, et même en mars le soleil chauffe parfois un peu… Il y a toujours un tapis d’aiguilles de pin qui amortit les pas et on peut profiter d’une jolie vue sur l’Aulne maritime et la petite île de Tibidi.


Avant la construction du premier pont de Térénez, les habitants de Landévennec prenaient ce chemin qui mène à une cale dont il ne reste que des vestiges aujourd’hui. Ils pouvaient ainsi traverser l’Aulne en barque pour quitter rapidement la presqu’île et arriver à l’île de Térénez. Marchandises et bestiaux étaient ainsi transportés. En 1925  un premier pont fut construit, puis un deuxième en 1952 remplacé en 2011 par le pont de Térénez actuel.Dès lors, la cale deveint inutile et finit par tomber en ruines.


Quand on arrive au bout de la promenade, on peut apercevoir le cimetière de bateaux militaires un peu plus loin. Les plus courageux escaladent les rochers pour avoir une meilleure vue… J’ai ici des souvenirs de baignades et de pique-niques…
A marée basse, la vasière recèle des trésors, comme ces branches d’arbre pétrifiées. Attention à ne pas vous y aventurer toutefois , on s’enfonce très facilement !

Une fois au bout, il n’ a plus qu’à rebrousser chemin !

Le sentier est bordé d’arbres et d’ajoncs…

Ce jour-là, Penforn était à nous, nous n’y avons pas croisé grand-monde.

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